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    Pour atteindre l'Everest de l'âme, il n'est qu'un chemin :

    sillonner sans crainte ses fosses abyssales.

      

      


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    Pépite

     

     

     

    Sur le monde, son regard d'or

     

    efface le décor

     

    Elle marche à pas lents mais elle n'hésite pas

     

    Sa douleur est un phare d'où émerge l'horizon

     

    Et sa voix de rocaille d'une fée des eaux brunes

     

    C'est une femme silence d'où les mots sont science

     

    C'est une femme tam-tam dont le cœur est volcan

     

    Son amour très discret embaume les plaines,

     

    les montagnes et les rues d'à côté

     

    Elle distille son absence pour donner sa présence

     

    C'est une femme sensible dont le sourire est libre.

     

    C'est une femme frêle où la vie prend racine.

      

      


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    Elle s'appelle Emily

    mais elle n'est pas jolie

    Elle a semé le déluge

    Et la mort et le désastre.

     

    Ma petite île embryon

    Te voilà encore secouée, malmenée et blessée

    Les cyclones aujourd'hui

    dès le mois d'août dérivent à perte

     

    Ma petite île embryon

    il faudra te relever

    mais un homme électrocuté

    ne connaîtra plus ton soleil.

     

    Les alizés délicieux caressent la peau assoiffée

    les mornes touffus et secrets cachent leurs cases et potagers

    La terre odorante de sa rouille mouillée

    Les arbres à pain lourds de leurs fruits veloutés

     

    Mais Emily est passée comme tant d'autres avant elle

    Chaque année l'horizon se voile de nuages

    et l'enfer se déballe sur les îles cambriolées.

    L'entêtement du vivre devra encore s'auréoler.

      

      


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    Dites-moi,

    Dites-moi s'il vous plaît

    Où s'en va mon âme quand se déchire

    L'espace de l'antre et de l'inspir ?

     

    Dites-moi...

    Vos mains de danse albâtre

    peuvent-elles retenir

    mon coeur désemparé

    s'envolant

    invisible ?

     

    Dites-moi...

     

     

     


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    Photos

     

      

    Soir de blues, ne me blouse pas,

    sur le mur d'en face, je lis mes rêves noyés

    Et s'il faut entendre la sirène de brume

    alors laissez-moi me taire

    dans l'aurore d'écume.

    Soir de blues, ne me blousez pas

     A la craie, les beaux jours s'effacent.

    Soir de blues,

    dans l'aurore d'écume

    je noierai ma brume

    sans encre ni chemin

      


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