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Envers
A l'envers du monde
je vois les nuages
accumulés dans la peau
des humains en rage.
A l'envers des flots
je vois le rivage
où gît l'offrande des ans
sous les algues folles.
Sur les draps du froid
s'étend la sueur des nuits blanches
entre ma peau livide
et l'aspic du désordre.
Les lambis sonnent lumière
dans l'oreille de l'enfance
et s'ouvre l'avenir dans la nuit aux lucioles.
Pourtant il faut partir de cette île sacrée.
Alors, sur mon bâton j'appuie
l'enfer des molécules
dans le gravillon des pas
et l'hibiscus flatte le colibri gourmand.
Tags : océan, lambi, enfance, marche
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Commentaires
2Minou SSamedi 9 Juillet 2011 à 22:09Je lis et relis avec un immense plaisir ces mots, et il est bon de voir le monde à l'envers ...
Lorsque je te lis encore un petit voyage , et la mer qui chuchote dans ce beau coquillage , j'imagine aisément le rivage .
Merci ,Bon W-E @+
5SophieALundi 11 Juillet 2011 à 07:376Kô MêoMardi 12 Juillet 2011 à 18:16
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envers ? ou endroit?
ton poème sourit , il est riche du flot soudain!